QUEL PROFIL EUDISTE POUR L’AVENIR ?
Voilà, une, bien curieuse,
question à laquelle les responsables des maisons de formation de la
Congrégation de Jésus et Marie vont essayer d’apporter élément de réponse, dans
une démarche décomplexée et teinté de tout le sérieux qui sied à une
congrégation soucieuse non seulement de la qualité de la formation de ses
membres, mais aussi de l’image de marque propre à ses formateurs.
Ce qui a donc réuni les responsables des maisons de
formation de la Congrégation autour du père général Camillo H. Bernal à Fusagasuga en Colombie du dimanche 26
octobre au jeudi 30 du même mois, dépasse de loin la seule convivialité entre
formateurs- même si celle-ci est nécessaire !- appartenant à une famille
religieuse de caractère international. Les eudistes présents à cet effet sont
au nombre de 14. Il s’agit des pères : Saturnin Anani LAWSON (Afrique),
Gérard LECOMTE (USA), Carlos G. ALVAREZ (Colombie), Ovidio MUÑOZ (Colombie),
Amado VANEGAS (Brésil), Sanin DAVILA (Mexique), efren SANTACRUZ (Equateur),
Laurent TOURNIER (France), Edem Anselm AFOUTOU (Philippines), Gregorio
RODRIGUEZ (Colombie), Martin SOLANO (Venezuela), Carlos JULIAO (Colombie),
Camilo H. BERNAL (Colombie) et Milton LOPEZ (Colombie).
Les assises qui ont eu lieu dans
la maison saint Jean Baptiste de la Salle, un cadre féérique par son accueil,
son décor, sa chapelle et …, sa cuisine, ont permis aux pères formateurs de la
congrégation d’aborder des thèmes forts. L’objectif général visé est d’analyser
la situation de la formation initiale eudiste à partir des réalités de chaque
maison de formation afin de mettre en application les décisions de la 65è Assemblée
Générale, améliorer la qualité de la formation des candidats eudistes et
proposer des perspectives quant à ladite formation initiale.
Dans un premier temps, il
convient de se connaître et d’aller à la rencontre de chaque maison de
formation, tant dans sa configuration que dans son ambiance de vie, aussi
communautaire, spirituelle, pastorale qu’intellectuelle. C’est dans cette
perspective que les respectifs responsables ont présenté les maisons de formation :
de Yopougon (Côte d’Ivoire), Los Angeles (Etas Unis), Bogotà (Colombie),
Fortalezza (Bresil) Medellin (Colombie), Conocoto (Equateur), Mexico (Mexique),
Paris (France), Manille (Philippines), Minuto de Dios (Colombie) et Caracas
(Venezuela).
Dans un deuxième mouvement, les
pères formateurs se sont penchés sur le message à eux laissés par les
formateurs eudistes dans les séminaires lors de la dernière rencontre de ces
derniers à Quito en Equateur. Il s’agissait analyser les critères de
discernement vocationnel dans les différentes provinces de la Congrégation et
de dégager les relations existant entre la pastorale de vocation et les
différente maisons de formation.
Ensuite encore, les formateurs à
Fusagasuga, ont abordé le Temps Spécial de Formation eudiste (TSFE) tant dans son
contenu, sa méthode que sa durée, avant d’évoquer la question de la Ratio
eudiste de formation. Les considérations sus évoquées ont permis aux
participants de la rencontre des formateurs eudistes, de clarifier la question
du profil de l’eudiste à former. Ceci renvoie à la source. Le candidat est
formé dans l’esprit de la Congrégation. Le former, consiste à former Jésus en
lui. Pour ce faire, le formateur est lui-même reconnu comme celui qui a
personnellement rencontré le Christ qui quotidiennement vit et règne en lui.
Enfin, les questions de la bonne
gestion économique, l’interprovincialité-internationalité ainsi que la nécessité
d’installation d’un observatoire sur la formation sacerdotale et la compétence
de l’usage des outils informatiques sont venues mettre un point d’orgue sur les
assises dont l’épilogue nous ouvre à l’espérance : l’animation de la
formation et la coordination des formateurs.
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