A la messe d'action de grâce |
A cette belle occasion du jubilé d'émeraude du P. Didier, la Vice Province d’Afrique a la joie
d’accueillir un nouveau-né parmi les incorporés au nom de Cipesvy Alexis Comlan
GAOUNGBA, ce Vendredi 24/O6/2016 à la maison de formation de Yopougon ! Et
le 09/07/2016, il a reçu des mains du L’ordinaire des lieux Mgr. Jean Salomon
LEZOUTIE à la Cathédrale St André de Yopougon, le premier degré de l’ordination
presbytéral : le diaconat !
Le nouveau diacre avec le P. Saturnin à sa messe d'au revoir |
Echo : Bonjour Révérend Père, veuillez-vous présenter à nos
lecteurs ?
Je suis Cipesvy GAOUNGBA, eudiste incorporé
depuis le 24 juin 2016.
Echo : Pouvez-vous nous parler de votre cheminement
vocationnel ?
1998 : Début de mon aventure
vocationnelle
2005 : Début de mon cheminement avec
la Congrégation de Jésus et Marie
2012 : Entrée en probation
2014 : Admission + Lectorat
2015 : Acolytat
2016 : Incorporation à la Congrégation
de Jésus et Marie.
Echo : Que pouvez-vous nous dire de votre temps de
probation ?
Ce fut intense et dense parce que appelé
constamment à relever de nouveaux défis.
C’était joyeux et chaleureux avec des
frères avec qui je me suis plu.
Ce fut un moment de découverte approfondie de
la famille eudiste et des exigences du sacerdoce mais également un temps de
réappropriation de ce que doit être un prêtre surtout celui de la Congrégation
de Jésus et Marie.
Echo : Dans quels secteurs avez-vous exercé pendant votre formation
en tant que séminariste ?
J’ai parcouru de nombreux secteurs comme il
est de coutume chez les Eudistes. J’ai donc eu l’occasion de servir à la cambuse,
dans le secteur du sport, à la buanderie et à l’accueil-hôtellerie ; j’ai
été membre du service « Echo de saint Jean Eudes » et du
parking ; j’ai par ailleurs servi comme cérémoniaire et ensuite comme
responsable de toute la vie liturgique de la communauté.
Echo : Vous avez côtoyé des aînés en formation qui sont
aujourd’hui prêtre,
quels sentiments éprouvez-vous quand vous les rencontrez, quelles relations
entretenez-vous avec ces derniers ? Avez-vous un mot à leur endroit ?
Quand je les rencontre, j’éprouve un
sentiment de fierté et de bonheur motivé par le fait que j’ai eu l’opportunité
d’avoir partagé le quotidien de gens ordinaires, de laïcs qui sont devenus par
le sacrement de l’ordre des dépositaires d’un trésor inestimable, d’une
merveille inouïe ; des dépositaires de la grâce de Dieu.
Avec eux, j’entretiens de très bonnes
relations fraternelles. Et autant qu’ils sont, ils m’accueillent comme leurs
familiers, l’un des leurs.
A leur endroit, je n’ai qu’un seul
mot : reconnaissance.
Echo : Quel conseil pouvez-vous prodiguer à vos condisciples
encore en formation ?
A mes condisciples qui sont encore en formation,
je recommande une saine collaboration, un assouplissement des rigidités des uns
et des autres, une disposition au service, une confiance mutuelle en vue de
construire une fraternité sincère et vraie qui fera d’eux des porteurs d’une
espérance nouvelle pour la vice-province.
Echo : Pour les fidèles qui vous ont rencontré dans cette maison,
quels messages à leur endroit ?
Aux fidèles qui fréquentent notre maison de
formation, je voudrais dire mon admiration pour leur constance, leur
attachement et leur dévouement ; ma gratitude pour leur don de soi et
leurs libéralités manifestées de diverses manières ; enfin dire à tous et
chacun mes affections en les rassurant de mes prières.
Echo : Aujourd’hui, vous quittez la maison de formation, quels
sentiments vous animent ?
Pendant que je quitte la maison de
formation, j’ai le sentiment d’avoir achevé une étape de mon aventure pour
aborder une autre manche que j’apprendrai jour après jour à cerner et à
assumer. Je réalise par la même occasion que tout le monde peut être associé au
mystère de Dieu malgré son indignité et je perçois également que le cheminement
vocationnel est une route faite de pénombre sur laquelle il faut s’abandonner à
la grâce de Dieu en se laissant découvrir et se laisser conduire.
Echo : Le pape François a décrété cette année comme année
jubilaire de la miséricorde, comment l’avez-vous vécue ?
(Sourire) Je ne pouvais pas avoir mieux.
Etre appelé à l’incorporation et à l’’ordination diaconale pendant une année
dédiée à la miséricorde n’est que providentiel parce que je ne suis qu’un fruit
de la miséricorde et je relis tout mon parcours à l’aune de ce thème.
De façon particulière, j’ai essayé dans la
mesure du possible d’avoir un regard un peu plus bienveillant et dans mon rôle
de passerelle entre les étudiants et des formateurs de laisser faire.
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