Le supérieur Général avec le P. Franck AGBOWAI |
Il n'est pas superflux de savoir que la
dernière semaine du Carême est celle charnière qui relie le temps du
Carême au Triduum pascal. Elle est appelée « Semaine sainte » ou « Grande
semaine »1 car cette semaine est née du besoin de faire
mémoire des événements de la passion du Seigneur. Il faut remarquer que c’est à
Jérusalem que s’est développée une riche liturgie qui couvre toute la période
allant du dimanche des Rameaux jusqu’à Pâques. La sœur Egérie, en a fait une
description dans son Itinéraire[1],
à l’issue de son pèlerinage à Jérusalem vers la fin du IVe siècle. Nous pouvons
comprendre que la célébration de la semaine sainte nous vient de l’Orient, à
Jérusalem.
P. Jean Michel Amouriaux |
P. Saturnin Anani LAWSON, cjm.
[1]
Cf. EGERIE, Journal de voyage, SC 296, Cerf, Paris, 1982, p. 257 ss in A. BERGAMINI, Carême,
in DEL, p. 146 ; Aux environs de l’année 381, une nonne appelée Egérie
fait le voyage difficile de la côte atlantique de l’Espagne vers le
Moyen-Orient. Elle a écrit le récit de son pèlerinage dans un livre de voyages,
décrivant la façon dont elle a été accueillie dans les grandes villes
chrétiennes syriennes telle qu’Édesse par l’évêque qui s’étonnait de voir
comment sa foi l’avait amenée «droit de l’autre bout de la terre». Le point culminant
de son voyage a été les lieux sanctifiés par la vie du Christ, et en
particulier les lieux saints de Jérusalem et de Bethléem. Elle a
soigneusement noté comment les chrétiens vivaient leur foi en église et en
particulier la liturgie de la Semaine Sainte et Pâques. Cette description
ancienne servira de modèle pour les liturgies, du dimanche des Rameaux, le
Jeudi saint, Vendredi saint et Pâques.
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